Il ne s'agit pas pour nous
d'ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années
Club Omnisports
des Activités Physiques
pour les Séniors de Lyon Métropole
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On oublie aussi l’incidence du vent sur la température. Les chiffres suivants peuvent surprendre, ils sont issus pourtant de relevés effectués par les organismes de Secours en montagne, l’INSA de Chamonix l’ARPE (Association pour la Recherche en Physiologie de l’Environnement)…etc.

Le tableau suivant montre les écarts entre la température (exprimée en °C) relevée sous abri et la température réelle ressentie sur la peau nue, écarts qui imposent un habillement approprié.

 

Vitesse

Température sous abri

         

Vitesse

Température sous abri

       

vent

10

5

0

-5

-10

-15

-20

-25

-30

 

vent

10

5

0

-5

-10

-15

-20

-25

-30

 
km/h
          
 
km/h                               

Température sur la peau nue

     

Température sur la peau nue

   

0

10

5

0

-5

-10

-15

-20

-25

-30

 

50

-2

-10

-17

-25

-33

-41

-48

-56

-64

10

8

2

-3

-8

-14

-19

-25

-30

-36

 

60

-3

-11

-19

-27

-34

-42

-50

-58

-66

20

3

-3

-9

-16

-22

-29

-35

-42

-48

 

70

-4

-12

-19

-28

-35

-43

-51

-59

-67

30

0

-6

-13

-20

-28

-34

-41

-48

-55

 

80

-4

-12

-20

-28

-36

-44

-52

-60

-68

40

-1

-8

-16

-23

-31

-38

-45

-53

-60

           

Lors du séjour de janvier 2005, ceux qui sont montés à l’aiguille Rouge où la température relevée sous abri a été certains jours de – 25 °C, celle que subissait leur peau nue par vent de 30 km/h était de – 48 °C !

Donc, plus la vitesse du vent augmente, plus son pouvoir de retirer des calories à la peau nue s’accroît. Un air sec favorise encore plus l’évaporation au niveau de la peau et son refroidissement, et à l’inverse, l’air très humide contrarie l’évaporation de la transpiration, provoquant un effet de moiteur et d’inconfort.

Toutes ces informations ne doivent pas rester lettres mortes. Les skieurs alpins doivent accorder leurs comportements aux contraintes environnementales :

 
· Etre en bonne forme physique et l’avoir entretenue jusqu’au début de la saison d’hiver.
 
· Se vêtir correctement en tenant compte des conditions climatiques. Utiliser les textiles modernes. soit en 3 couches superposées (un T-shirt sur la peau fabriqué dans un tissu évacuant la transpiration, une fourrure polaire et un anorak en gore tex étanche au vent et imperméable – avec possibilité si besoin d’ajouter une quatrième couche), soit avec les combinaisons, pantalons et anoraks spécialisés. Couvre-chef indispensable (le refroidissement commence par les extrémités … la tête étant la plus ° noble °…).
 
· Avoir un petit sac à dos dans lequel boisson et nourriture (notamment fruits secs, barres de céréales, … au choix de chacun…) voisinent avec un grand foulard léger, des gants de ° soie °, des gants de rechange (ou mieux encore des moufles très efficaces par grand froid), et profiter pour s’alimenter et se désaltérer des montées en télécabines ou télésièges, … ou d’un des arrêts ° paysagistes ° !
 
· Rester en groupe, après avoir choisi celui qui correspond aux possibilités techniques et physiques de chacun. En cas de fatigue de l’un des membres du groupe, il sera raccompagné jusqu’au bas des pistes. Les autres incidents (malaises, blessures…etc.) relèvent des secouristes de la station.
 
· C’est à l’animateur de réguler la vitesse des skieurs de son groupe en fonction des possibilités de chacun et de la configuration des pistes utilisées (le hors pistes est absolument exclu). En cas de mauvais temps, il suivra les recommandations des organismes de sécurité de la station.
 
· Si une personne persiste dans son désir de quitter le groupe en cours d’activité, elle devra en informer clairement l’animateur responsable en présence de témoins, dégageant ainsi l’animateur de sa responsabilité au cas où ladite personne aurait ou causerait par la suite un accident.
 
· Avec les remontées mécaniques, les skieurs sont appelés à tutoyer sommets ou crêtes. Ils doivent prendre conscience des risques liés à ces brusques changements d’altitude (hypertension risques coronariens ou cardiaques…) et prendre les dispositions nécessaires à leur propre sécurité.
 

En ski, comme dans d’autres activités sportives, chaque participant doit assumer sa responsabilité personnelle vis à vis du groupe qu’il a librement choisi. La courtoisie et la convivialité étant de mise, il s’engage à respecter les consignes de sécurité prévues dont il a été informé.

N’oublions pas que c’est pour notre plus grand plaisir que nous pratiquons ces activités … !

Dernier conseil, et non des moindres :

Manger avant d’avoir faim, boire avant d’avoir soif et se couvrir avant d’avoir froid.